Les projets artistiques avec la designer Capucine Diancourt se développent et prennent forme dans les écoles de la métropole auprès des enfants allophones dans les UPE2A.
À l’école Lamartine, l ‘enseignante a choisi de questionner l’ objet-chaise, considérant que cet objet incontournable dans une classe est devenu tellement banal qu’il était intéressant de s’y pencher 1
Le matériel est important pour les élèves allophones car s’ils ne connaissent ni es codes ni les mots quand ils entrent dans une pièce, ils reconnaissent des objets : chaises, stylos…
Il est donc intéressant de travailler sur les objets présents dans la salle et de s’amuser à les transformer.
Après avoir fait l’inventaire de toutes les chaises de l ‘établissement et observé une bibliothèque d’ images représentant des chaises de designer de toutes sortes, les élèves se sont fabriqués leur propre chaise ( D’abord en pâte à modeler ) en lui apportant de plus en plus de confort au moyen d’ accessoires .
Cette phase de recherche autour de la chaise les a amenés à élaborer ensemble un espace de repos dans la classe , c’est ainsi qu’il créèrent la chaise-cabane !
À l ‘école Léon Jouhaux c’est autour de la fenêtre que les questions se sont concentrées, frontière entre la classe et les autres , comment la fenêtre peut devenir un support d’ expression ? un moyen de communiquer avec l’extérieur …
L ‘enseignant souhaite s’appuyer sur ce projet pour intégrer davantage les enfants et leur classe dans l’univers de l’école. Cette classe est trop souvent désignée comme « la classe des roms » et il aimerait que les enfants soient davantage considérés par leur singularité et leur statut d’élève.
Capucine Diancourt propose de travailler directement sur l’espace « classe » et plus précisément sur les baies vitrées et trouver avec eux des moyens de le rendre plus festif.
Cela se fait principalement autour d’un travail de collage, de projection et d’agencement. tout cela dans le but d’embellir la classe et aussi d’attirer en douceur le regard des autres ...
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